dimanche 22 mars 2020

Alerte aux femmes enceintes à l'approche de la ménaupose


Chez les jeunes couples, les rapports sexuels ont diminué à cause du confinement exigé par la pandémie Covid-19. Chacun dans son chez soi. Toutefois, ce confinement offre le temps aux couples mariés de se vouer à leurs ébats sexuels. Maris et femmes se retrouvent confinés chez eux, sous leurs draps, se livrant sans doute à leurs désirs et passions. Le risque que l'épouse tombe enceinte a donc grandement augmenté. Parlons donc des risques de la sexualité chez les femmes en approche de la préménopause.

À 40 ans, environ 50% des ovocytes comportent des anomalies ; et après 45 ans, ce taux d'anomalies est passé à 90 %. Le risque de fausse couche devient important et le taux de réussite d'une femme voulant être mère à plus de 40 ans est alors d’environ 2 % par tentative. Toutefois, contrairement à ce que beaucoup de femmes qui sont dans cette tranche d'âge pensent, il est encore possible de tomber enceinte avec ces propres ovules. Selon les chiffres de l'Institut National d'Études Démographiques (INEP), une femme de 40 ans à 65 % de chance de tomber enceinte malgré l'arrivée prochaine de la ménopause.

Il y a trois principales raisons d’avoir un enfant après 40 ans : soit on s’est remis en couple à la suite d’une séparation, soit on n’a pas pu à cause des problèmes de santé, ou aussi d’infertilité. Il se peut aussi qu'on n’ait pas pu réussir à gérer emploi et maternité. Et d'autres part, il existe également des femmes qui n'ont pas souhaité être mère mais étant donné que cela est arrivé pour une raison ou pour une autre, elles décident de garder leur bébé. Chacune de ces femmes sera exposée à de différents risques dont elles n'ont aucune connaissance.

À l'approche de la préménopause, porter un enfant peut amener à de sérieuses complications. La plus fréquente est le diabète gestationnel, avec un risque que le bébé grandisse et grossisse trop. Il existe également des risques d'hypertension, de phlébite, d'hémorragie, d'embolie pulmonaire, de fibromes ou encore d'accouchement par césarienne. Les femmes doivent aussi être prévenue que la mortalité au cours de l'accouchement est multipliée par trois à 40 ans et par 10 à plus de 45 ans.

Alors pour mettre toutes les chances du côté de ces femmes courageuses souhaitant avoir quand même un enfant sur le tard, on les recommande de ne pas ou d’arrêter de fumer, de ne pas se livrer à une consommation excessive d’alcool, d’éviter des médicaments, de pratiquer une activité physique régulière et d’avoir une vie calme et sereine. Elles devront également faire attention à ne pas prendre trop de poids car le risque de ne pas concevoir d’enfant est  augmenté de 30 % en cas de surpoids et de 80 % en cas d’obésité.

Auteur: Elisabeth Elustin

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