Dans l’Antiquité on comprenait difficilement que mois après mois les femmes perdent du sang et qu’aucune maladie ni mort ne s’ensuivent. Encore de nos jours, certains hommes comprennent mal le fait que les femmes acceptent si allègrement ces pertes périodiques de sang, alors qu'eux-mêmes sont terrifiés chaque fois qu'ils se coupent le doigt ou qu'ils saignent du nez.
Il paraissait donc naturel d'attribuer des pouvoirs surnaturels au cycle menstruel ; les Italiens croyaient qu’en faisant le tour d'une olivaie infestée de chenilles, une femme en menstruation pouvait provoquer la mort des insectes. La présence d’une femme en menstruation était supposée apte à aigrir les vins, rouiller le fer et le bronze, verdir le cuivre. Son apparition pouvait provoquer l'avortement chez le bétail, dessecher les graines, faire pourrir les fruits, arrêter les horloges et noircir le linge qui bout.
Au moyen âge, on avait cru que la menstruation prouvait l’état de péché et d’infériorité des femmes ; il leur était alors interdit d'aller à l'église ou de communier. Pendant cette période, elles ne pouvaient pas embrasser la croix (Voir le livre Lévitique, chapitre 15).
On a longtemps cru que des rapports sexuels pendant la menstruation pouvaient être nuisibles, car les impuretés du corps dans le sang menstruel souillaient les spermatozoïdes, ce qui devait donner des bébés difformes, souffrant de convulsions ou d'anéliation mentale.
À cette époque du mois, pensait-on, la femme était la cause de certains désastres, ce qui les donnait de multiples responsabilités comme prendre soin de ne toucher ni poisson ni gibier, ne pas se promener dans les champs ou passer une rivière à gué, de peur que si l'animal aie été ensuite capturé par des pécheurs ou des chasseurs, ceux-ci meurent.
Une menstruation peu abondante était dangereuse, pensait-on, car le sang accumulé pouvait rendre la femme folle ou lui donner la tuberculose. Aujourd’hui encore, certaines théories primitives sur la menstruation sont encore ancrées dans l'esprit de certains parents moins progressistes. Comment dissiper ces superstitions ?
Auteur : Saïna Kyara Lalanne
Il paraissait donc naturel d'attribuer des pouvoirs surnaturels au cycle menstruel ; les Italiens croyaient qu’en faisant le tour d'une olivaie infestée de chenilles, une femme en menstruation pouvait provoquer la mort des insectes. La présence d’une femme en menstruation était supposée apte à aigrir les vins, rouiller le fer et le bronze, verdir le cuivre. Son apparition pouvait provoquer l'avortement chez le bétail, dessecher les graines, faire pourrir les fruits, arrêter les horloges et noircir le linge qui bout.
Au moyen âge, on avait cru que la menstruation prouvait l’état de péché et d’infériorité des femmes ; il leur était alors interdit d'aller à l'église ou de communier. Pendant cette période, elles ne pouvaient pas embrasser la croix (Voir le livre Lévitique, chapitre 15).
On a longtemps cru que des rapports sexuels pendant la menstruation pouvaient être nuisibles, car les impuretés du corps dans le sang menstruel souillaient les spermatozoïdes, ce qui devait donner des bébés difformes, souffrant de convulsions ou d'anéliation mentale.
À cette époque du mois, pensait-on, la femme était la cause de certains désastres, ce qui les donnait de multiples responsabilités comme prendre soin de ne toucher ni poisson ni gibier, ne pas se promener dans les champs ou passer une rivière à gué, de peur que si l'animal aie été ensuite capturé par des pécheurs ou des chasseurs, ceux-ci meurent.
Une menstruation peu abondante était dangereuse, pensait-on, car le sang accumulé pouvait rendre la femme folle ou lui donner la tuberculose. Aujourd’hui encore, certaines théories primitives sur la menstruation sont encore ancrées dans l'esprit de certains parents moins progressistes. Comment dissiper ces superstitions ?
Auteur : Saïna Kyara Lalanne
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